Posted by kraven
On vendredi 19 juin 2020
Enfilez votre vieille peau de cuir, chaussez vos plus jolies nikes autolaçantes et gominez votre mulet. On s'engouffre dans la DeLorean ; direction l'autoroute du passé décomposé.
On ne va pas remonter l'échelle des années et des décennies jusqu'au Big-Bang de mon existence ; non, on va juste prendre la sortie 1988 ap JC, vers le chantier archéologique situé à la préhistoire/lisière de ma vie.
On va aller taquiner du fossile et voir si l'on peut faire repousser un peu de chaire et de peau sur les antiques carcasses abandonnées, là, en proie aux morsures perfides du temps.
L'année : 1988.
Etude de perso pour un projet, avorté, de court métrage en super 8, qui devait être tourné avec une bande de copains (un étudiant en ciné, un réalisateur amateur, un concepteur de maquillages et d'effets spéciaux amateur et le futur auteur de BD Grun).
Il y avait un arbre-gibet vivant, dans cette histoire de vampire halluciné qui cherchait à squatter le tombeau - plus confortable que le sien - d'une vieille mamie décédée, avant d'y parvenir et d'être incinéré à sa place. Un arbre imaginé et dessiné par Grun et sculpté par un jeune spécialiste des effets spéciaux et du maquillage, dont j'ai malheureusement oublié le nom.
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Œuvre du jeune Ludovic Dubois/Grun,
d'après une idée originale de votre serviteur. |
A la manière d'Enki Bilal. Un projet de BD avorté, inspiré par un sport futuriste pratiqué dans l'anime "Cobra", lui même repompé dans "Rollerball" (version 1975).
Enola Gay :
Une boucle temporelle dans laquelle le célèbre bombardier d'Hiroshima et son équipage recommencent, sans fin, la même mission.
La came et Léon :
Le projet d'une très courte BD, avorté, que Grun devait illustrer. Le trip halluciné d'un drogué, au cœur du métro, qui faisait la rencontre d'une belle nymphe ; rencontre qui lui serait fatale, lorsqu'on s'apercevrait que ce n'est pas elle qu'il enlaçait, mais une rame de métro arrivant à vive allure sur les quais.
Une affiche - ici non finalisée - pour une foire grasse primée, coréalisée avec Ludovic Dubois/Grun (la conjuration d'opale, Metronom' & On Mars), qui signait Alcib, ici. Notre premier cachet : 120 frs, à se partager à deux, de mémoire.
A suivre...
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