Z comme Zion

Posted by kraven On dimanche 17 octobre 2021 0 commentaires

Imagine une ville monde ; un purgatoire vertical ; un béhémoth fait de béton et de néons, abritant en son ventre chaud 70 millions d'âmes en perdition. Une entité quasi organique, enfermée dans sa petite boule à neige de certitudes, comme coupée du monde réel ; hors du temps. Un petit trou noir douillet, mais austère, d'où rien ne s'échappe et vampirisant, consumant, inexorablement, ce qu'il reste de ressources à une planète à bout de souffle et d'humanité à une population désenchantée.


Imagine, les dernières machines crier lentement famine et les ultimes lumières électriques se dissiper péniblement dans une éternité de ténèbres ; notre souvenir voué, inexorablement, à la tombe. 


Imagine les pénuries, la paupérisation, la déclassification, les émeutes, la répression et une hyper caste autoritariste, enfermée dans une Olympe de déni.


Imagine une oligarchie technocratique, hors sol, soutenue, pour maintenir l'ordre et le statu quo, par des supers (surhommes) et, parmi ces derniers, un enfant synthétique, le plus puissant des héros/hérauts de l'humanité, véritable dieu vivant, surpuissant.


Imagine une étendue urbaine infinie, séparée par un mur : d'un côté l'hyper-richesse et, de l'autre, l'hyper-pauvreté ; d'un côté l'hyper-technologie et, de l'autre, l'hyper-précarité. 


Imagine la révolte d'un autre super, ancien compagnon d'arme du premier, devenu ennemi public numéro un. 



Imagine la lutte d'un démon contre un enfant dieu, pour sa rédemption. 



Imagine un croquemitaine, torturé et consumé par la rage, hanter une ville sans âme, en quête de justice. Un écorché vif, un enragé. 



Imagine une purge.

    

Imagine Zion.



Dans la mythologie des comics, les superhéros luttent pour maintenir l'ordre établit et le statu quo ; les super-vilains sont le cheveux dans la soupe qui remet en question l'ordre des choses et par qui le chaos advient. 

Gribouilles, ect

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