Encore et toujours des gribouilles, à la volée. Couchées sur le papier, en vadrouille : au parc, au bar, dans les salles d'attente, etc.
Certaines seront retravaillées sur la table lumineuse ; d'autres non.
Pourquoi se remettre au dessin, maintenant ?
Grace à une estime de soi et une confiance retrouvées.
Il fut long le cheminement pour accepter, enfin, un travail imparfait, pour surmonter l'immense vide et désespoir nés du jugement d'un travail insatisfaisant et d'une tache jugée insurmontable.
Tout était question d'estime, de travail et de jugement personnel de soi. Un vrai parcours initiatique ; celui du changement.
Avoir ce petit grain de folie, cette confiance dans ce que l'on est et ce que l'on fait, suffisants pour croire en l'impossible.
"Fais ce que doit, advienne que pourra !"
Le principe de l'exercice est toujours de dessiner, encore et encore, tous les jours si possible ; n'importe quoi, pourvu que l'on noircisse du papier blanc à un rythme régulier et soutenu et que l'on applique les bonnes méthodes.
Les bonnes méthodes, on les apprend en cours de dessin. Mais ça, c'est pour plus tard, en ce qui me concerne. La vie m'écartant, provisoirement, de la planche à dessin.
Ci-dessous, étude d'homme termite pour un vrai faux conte amérindien de ma composition.
Le dessin, ce n'est pas comme le vélo ; on perd rapidement la main et, à force de travail, j'ai le sentiment de retrouver, doucement, de la dextérité. Enjoy !
Quelques structures de têtes humaines et têtes d'animaux.
Clin d'œil à l'univers de Tim Burton.
Sleepy Hollow tree |