Les sources

Posted by kraven On dimanche 27 juin 2021 0 commentaires

Concernant le style graphique, peu nombreuses auront été mes sources d'inspiration et, entre toutes, deux auront eut une importance majeure et ainsi jalonné ma ligne de vie  : John Byrne - période X-men -, durant mon enfance et François Bourgeon, de mon adolescence à l'âge adulte. 

Les compagnons du crépuscule, tome 3, "le dernier chant des Malaterre" de Bourgeon, demeure, pour moi, l'un des meilleurs albums de BD ever. Gros coups de cœur pour : Les compagnons du crépuscule, tome 2, "les yeux d'étain de la ville glauque", "le cycle de Cyann" et "les passagers du vent", du même Bourgeon ; "Batman - Arkham Asylum", de Grant Morrison ; "Bienvenue à Hoxford, de Ben Templesmith ; "Peter Pan" et "l'œuf de l'oiseau du temps", de Régis Loisel.  

D'autres auront eut une influence moindre, mais capitale : Enki Bilal, Philippe Druillet et, surtout, Tony Sandoval, par exemple. 

Concernant l'écriture et l'ambiance de mon univers, on recherchera plus du côté du cinéma (Guillermo del Toro, Tim Burton, même si ce dernier m'a profondément déçu depuis des années), de l'animation (Hayao Miyazaki) et du roman fantastique (Edgar Alan Poe, H.P. Lovecraft, Sheridan le Fanu), d'anticipation/distopique (Georges Orwell, Aldous Huxley, Philippe K. Dick, William Golding), de SF (Arthur C. Clark), ou d'aventure (Joseph Conrad, Jack London, Mark Twain, John Steinbeck, Cormac McCarthy, Cyzia Zikë). 

Fasciné par le stop motion (animation en volume, image par image)  ; affecté par des œuvres comme "the sandman" de feu Paul Berry, ou "les noces funèbres" de Mike Johnson, mon style demeure terriblement marqué du sceau du gothique. 

"Quand j'écris une histoire, je la raconte pour moi ; je suis le premier lecteur et il faut qu'elle me plaise à moi. Je me dis, si elle me plait, il y a des chances pour qu'elle puisse plaire à d'autres." (F. Bourgeon). 


Dessin inédit ; étude pour un - lointain et très hypothétique - projet : 


Si les super-héros luttent effectivement pour maintenir le statu quo et l'ordre établit, le super-vilain, lui, se démène pour changer l'ordre des choses. Il est celui par qui le chaos arrive, celui qui force le destin et marque une rupture prétexte à une bonne aventure. 


Sans antagoniste réussit, il n'y a pas de protagoniste réellement intéressant, car le bon vilain met en valeur le héros. 


Ce projet se situe en dystopie, au cœur d'une mégapole mondialisée - héroïne à part entière de l'histoire -, à bout de souffle et placée sous la coupe d'une oligarchie totalitaire qui cache bien son jeu. 

Le destin d'un super-héros torturé, devenu super-vilain (malgré lui), aux yeux du monde et considéré, désormais, comme l'ennemi public numéro un.
Un conte faustien, dans lequel il est question d'un homme qui a tué un dieu et de sa rédemption.  


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